En févier, l’Inspection générale des affaires sociales (Igas) publie un rapport sur « l’évaluation de la politique de soutien à la parentalité » , après une analyse menée dans sept départements. L’existence de nombreux dispositifs a été constatée pour « aider les parents à être parents » : réseaux d’écoute et d’appui aux parents (REAAP), lieux d’accueil enfants parents (LAEP), contrats locaux d’accompagnement à la scolarité (CLAS), points info famille, médiation familiale, espaces de rencontre. Leurs financements sont assurés par la CNAF, la MSA, les collectivités locales et peu par l’Etat. Le rapport souligne l’efficacité de ces dispositifs et de leur action sur les bénéficiaires : amélioration du fonctionnement intrafamilial, effets d’intégration, apaisement individuel, développement du lien social... et pointe des faiblesses : l’insuffisance des financements (les rapporteurs préconisent un doublement des moyens budgétaires affectés au soutien à la parentalité) et un déficit de lisibilité et d’accessibilité dû à la multiplicité des dispositifs. Outre qu’il formule une quinzaine de propositions visant à faire des actions autour de la parentalité une priorité de la CNAF et à réfléchir le pilotage des multiples actions menées, le rapport distingue le soutien à la parentalité de la prévention de la délinquance des mineurs. Une première depuis bien longtemps.