Fonction publique : amplifier le mouvement
Mis à jour le 21.03.19
2 min de lecture
Rassemblements le 27 mars lors du passage du projet de loi au Conseil des ministres à midi et grève jeudi 9 mai font partie des actions prévues par sept organisations syndicales représentatives de la Fonction publique pour que soit retiré le projet de loi du gouvernement.
« Les organisations syndicales CFTC, CGC, CGT, FAFP, FSU, Solidaires et Unsa de la Fonction publique affirment de nouveau leur attachement aux valeurs du service public et à une Fonction publique au service de tous et toutes, porteuse de l’intérêt général ». Les personnels ont également montré leur mobilisation pour préserver les services publics et l’école en particulier et leur opposition aux projets gouvernements actuels en arpentant en nombre les rues de France le 19 mars.
Pourtant, l’exécutif reste sourd. Les syndicats déplorent que « depuis de nombreux mois, en dépit de leurs revendications et propositions, le pouvoir exécutif poursuit une politique néfaste pour la population et pour les missions publiques » et poursuit son « passage en force, toujours sans écouter les organisations syndicales. »
En grève le 9 mai
L’opposition reste forte contre une loi qui transformerait en profondeur la Fonction publique pour y introduire plus de précarité et moins de transparence. Avec d’une part la fusion des comités techniques et CHSCT « qui va diluer et amoindrir les actions dans les domaines essentiels de la sécurité et de la vie au travail » mais aussi « la suppression des compétences des CAP en matière de promotion, de mobilité » privant « les personnels de recours contre l’arbitraire ». De plus, « le recours accru à tous les niveaux au contrat, c’est l’égalité d’accès aux emplois publics et les garanties de neutralité qui sont menacées » et « la précarité sera encore aggravée ».
Après le boycott des Conseils supérieurs et du Conseil commun de la Fonction publique, la grève du 19 mars, rendez-vous est donné à tous et toutes le 27 mars pour des rassemblements devant les préfectures à midi, au moment où le projet de loi est présenté en Conseil des ministres puis le jeudi 9 mai pour une grève unitaire. Les organisations exigent le trait de projet de loi et l’ouverture de négociations sur de nouvelles bases.