Solidarité avec la Guadeloupe et la Martinique

Mis à jour le 26.11.21

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L’explosion sociale aux Antilles est révélatrice de problèmes profonds et structurels. La FSU demande instamment à ce que le dialogue reprenne et que des négociations s’ouvrent pour un plan d’urgence d’investissement dans les services publics notamment.

Bien souvent ramenées à la seule question vaccinale et au pass sanitaire, les mobilisations martiniquaise et guadeloupéenne trouvent pourtant leurs racines dans des déficits d’investissement récurrents et des promesses non-tenues suite aux mobilisations de 2009 : plan jeunesse, plan santé…

La FSU demande au gouvernement de ne plus faire la sourde oreille aux revendications qui émanent de territoires dont la défiance envers la métropole, suite à des scandales comme celui de la chlordécone, est compréhensible.
Elle s’inquiète du parti pris répressif, par l’envoi de force de l’ordre supplémentaire, en lieu et place de négociations entre l’État et de toutes les organisations syndicales.

Pour la FSU, seul « un plan d'urgence d'investissement dans les services publics, d'embauche et de formation des jeunes » ramènera au calme qu’elle appelle de ses vœux.