Toujours à l’offensive au 3eme trimestre !
Mis à jour le 25.04.24
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Depuis le début de l'année, une mobilisation sans relâche initiée par les syndicats de l'éducation s'organise contre le projet gouvernemental du « Choc des savoirs ». Les critiques fusent contre ce projet jugé passéiste et dangereux pour les élèves. Les personnels enseignants dénoncent également une dégradation de leurs conditions de travail, une remise en cause de leur liberté pédagogique et de leur expertise professionnelle.
Malgré les vacances de printemps, l'opposition au « Choc des savoirs » continue, rassemblant enseignantes et enseignants, parents d'élèves et divers acteurs et actrices de la communauté éducative. Ainsi, en Seine-Saint-Denis ou bien en Haute-Garonne, les sections locales de la FSU-SNUipp ont appelé à ne pas faire la rentrée.
Les organisations syndicales persistent ainsi dans leur demande d'abandon des mesures prévues par le gouvernement. Elles refusent catégoriquement de mettre en place le tri des élèves à la rentrée prochaine dès leur plus jeune âge, restreignant l'accès à l'enseignement secondaire, et exigent un investissement massif dans l'éducation nationale, tant en termes de moyens que de salaires pour les personnels.
Pour maintenir la pression et amplifier la mobilisation, un plan d'action sur le long terme est mis en place. Celui-ci comprend diverses initiatives telles que des grèves, des pétitions, des réunions publiques, des rassemblements, ainsi que des actions au sein des écoles et des établissements. Les pétitions contre le « Choc des savoirs » et contre les évaluations nationales standardisées sont toujours en cours, tout comme les rencontres avec les parents d'élèves et les prises de position lors des instances décisionnelles.
En outre, une journée nationale d'action est prévue le samedi 25 mai 2024, avec des manifestations à travers le pays et à Paris, sous le slogan « contre le Choc des savoirs, pour le choc des moyens et des salaires pour l’École publique ». Cette journée, prévue pour rassembler parents d’élèves et personnels de l’enseignement, promet d'être un moment fort de la mobilisation.
La lutte contre le « Choc des savoirs » ne faiblit pas, et les actrices et acteurs de l'éducation restent déterminés à défendre leurs valeurs et leurs revendications pour l'avenir de l'école publique.