Concours supplémentaire à Créteil et Versailles

Mis à jour le 24.01.19

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Un concours supplémentaire sera bien organisé en 2019 dans les académies de Créteil et Versailles pour faire face au manque de lauréats et éviter le recours aux contractuels. Pour autant, plusieurs autres académies sont aussi en déficit de recrutement et la question de l’attractivité du métier reste entière.

La note de service est parue au Bulletin officiel du 24 janvier 2019, un concours supplémentaire de recrutement de professeurs des écoles sera bien organisé dans les académies de Créteil et de Versailles en 2019. Le SNUipp-FSU le réclamait avec insistance et avait écrit au ministre en ce sens. Les inscriptions à cette nouvelle session s’effectueront par Internet du jeudi 7 février au jeudi 7 mars 2019 sur la plateforme Devenir enseignant .
Les épreuves écrites quant à elles se dérouleront le 25 avril pour les épreuves de français et le 26 avril pour celles de mathématiques. Celles d’admission auront lieu fin juin, début juillet en Ile-de-France.

Éviter le recours aux contractuels

Pour le SNUipp-FSU, il s’agit dans un premier temps de palier le déficit de lauréats an concours « ordinaire » qui dans plusieurs académies a conduit au recrutement de personnels contractuels mis devant les classes sans la moindre formation.
Une situation devenue alarmante à Créteil et à Versailles, mais qui s’est étendue à la Guyane et à d’autres académies. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle le syndicat demande que ce concours supplémentaire soit organisé partout où c’est nécessaire.

Rendre le métier attractif

« Cette crise du recrutement a des causes multiples », rappelle le syndicat dans son courrier au ministre. « Dévalorisation et manque de reconnaissance du métier, conditions de travail difficiles, surtout en début de carrière, mobilité quasi impossible dans certains départements. »
C’est pourquoi, afin de rendre de l’attractivité au métier, il réclame par exemple la mise en place de véritables pré-recrutements et ce, dès la première année de licence. Et à l’heure où le ministère travaille à une nouvelle réforme de la formation, le syndicat demande la mise en place « d’une formation initiale longue et ambitieuse sans utilisation des étudiants comme moyens d’enseignement et une nette revalorisation salariale dès les premières années. »