Rased pas remplaçant•es
Mis à jour le 27.01.22
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Les conséquences de l’absence de recrutement depuis deux ans se font sentir de façon exponentielle depuis la rentrée de janvier. Pour pallier ses propres carences, l’institution demande, voire exige parfois, des personnels des Rased qu’ils et elles effectuent des remplacements. Réaffirmant l’attachement aux réseaux d’aide et à la spécificité des métiers qui les composent, le Collectif National Rased demande l’arrêt de ces pressions et la possibilité pour ces personnels de poursuivre l’exercice de leur métier.
Dans un certain nombre d’académies des enseignantes et enseignants des réseaux d’aide (Rased) « alertent au sujet de demandes parfois pressantes et injonctives pour qu’ils et elles assurent le remplacement des absences d’enseignant·e·s de classes, liées au COVID. »
Douze organisations syndicales, professionnelles ou de parents rappellent dans un communiqué que ces demandes « sont illégitimes » et interviennent parce que « le ministère ne met pas les moyens nécessaires pour abonder les brigades de remplacement »
Refusant la « porte ouverte à des décisions arbitraires, fluctuantes et souvent guidées par la résolution de besoins immédiats générés par des déficits de moyens », les organisations rappellent que les missions des Rased « sont définies par une circulaire spécifique et ne peuvent donc être modifiées au gré des besoins de remplacement. »
Mais au-delà de la question réglementaire, elles pointent l’expression d’un mépris pour « le travail de ces enseignant·e·s spécialisé·e·s et les besoins des élèves les plus fragiles. ». Dès lors le « Collectif national RASED demande au ministère de faire cesser ces demandes iniques ».