Vitaminer l’école primaire à l’EPS, c’est possible !
Mis à jour le 10.03.22
1 min de lecture
Le SNUipp-FSU et le SNEP-FSU rendent publique l'enquête réalisée par des chercheurs auprès des écoles "Vitaminées à l'EPS" .
Alors qu’Emmanuel Macron a annoncé lors de son premier meeting de campagne la « généralisation des 30 minutes quotidiennes de sport » à l’école primaire, le SNUipp-FSU et le SNEP-FSU rendent publique l’enquête menée par des chercheurs auprès d’écoles dans lesquelles l’EPS est considérée comme fondamentale. Enseignée par les Professeurs des Ecoles eux-mêmes, à la hauteur des horaires prévus par les programmes (trois heures par semaine), le constat de l’enquête est limpide, « dans les écoles vitaminées à l’EPS, ça marche ! ».
Contrairement aux approches habituelles qui mettent l’accent sur ce qui ne fonctionne pas, l’enquête met en avant les dynamiques à l’œuvre pour un enseignement effectif de l’EPS : proximité des équipements, conscience des enjeux, travail en équipe et organisations de rencontres ou d’évènements sportifs et artistiques sur le temps scolaire. Les résultats montrent que la question du temps est une donnée fondamentale dans la mise en œuvre des programmes, et que dans le contexte de pression et de recentrage des apprentissages autour des « fondamentaux » lire-écrire-compter, réussir à assurer les 3h d’EPS relève d’une forme de militantisme.
Cette enquête révèle également que demander aux enseignantes et enseignants de "faire bouger 30 minutes par jour" est une impasse, mais qu’avec une réelle volonté politique - équipements, formation, accompagnement, soutien à l’USEP- l’enseignement de l’EPS en primaire pourrait être dynamisé.