Améliorer les permutations
Mis à jour le 10.04.18
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A l’occasion d’une réunion « bilan des permutations » le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Snudi-FO réclament ensemble que des dispositions soient prises pour améliorer les résultats des permutations informatisées.
Dire que les résultats des permutations sont cette année encore décevants relève de l’euphémisme. Avec 23,71% de taux global de satisfaction et 48,13% au titre du rapprochement de conjoint, un grand nombre de postulants, plus de 13 000 dont 2 500 en rapprochement de conjoint n’obtiennent pas leur mutation. Ce sont autant de personnels qui vont donc se voir à nouveau contraints à des choix difficiles entre leurs aspirations professionnelles et leur situation familiale.
« Nous sommes encore très loin d’une mobilité géographique effective pour toutes les enseignantes et tous les enseignants », relevaient le SNUipp-FSU, le SE-Unsa et le Snudi-FO dans une déclaration commune à l’occasion d’une rencontre au ministère pour tirer le bilan de la campagne 2018. Un groupe de travail qui a permis de revenir sur un bug informatique entrainant des erreurs d’affectation, suivie d’une communication ministérielle mal organisée qui a suscité de l’émoi chez les personnels.
C’est pourquoi les organisations syndicales demandent « afin que cette situation ne puisse pas se reproduire dans les années futures, la mise en place d’une CAP préalable de vérification et de validation de tous les barèmes. »
Augmenter le volume d’ineat-exeat
Elles demandent aussi qu’il soit donné consigne aux IA-Dasen « d’accorder les ineat-exeat pour tous les collègues à qui le ministère a annoncé dans un premier temps l’obtention de leur permutation, pour quelques jours plus tard leur annoncer le contraire. » Une mesure qui implique d’abonder les possibilités d’ineat-exeat dans l’ensemble des départements pour améliorer un taux de satisfaction beaucoup trop faible et pour permettre aux enseignants affectés par l’erreur de pouvoir permuter sans porter préjudice aux autres participants.
Enfin, les syndicats réclament la tenue d’un nouveau groupe de travail « d’ajustement des mutations inter départementales, pour examiner au plus vite les situations les plus difficiles qui n’ont pas obtenu satisfaction. »