Faisons simple
Mis à jour le 15.03.20
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De toute évidence, l'école n'était pas prête à gérer une telle situation de crise et la journée de vendredi a vu se succéder une avalanche de consignes souvent contradictoires dans les départements. Le SNUipp-FSU propose une liste simplifiée permettant de s'y retrouver.
Pour le SNUipp-FSU, ce qui doit guider la décision dans ces circonstances exceptionnelles doit être la protection des personnels de l'école, des familles et des enfants, ainsi que la continuité du service public d’éducation et celle du service public de santé pour la lutte contre l'épidémie.
En cohérence avec le discours gouvernemental et face à la cacophonie de consignes locales disparates et autoritaires, le SNUipp-FSU appelle les enseignants et les enseignantes des écoles ainsi que les AESH à s’organiser de la manière suivante à partir de lundi 16 mars :
- La norme est de privilégier le télétravail et de le réaliser depuis son domicile.
- La présence physique d’enseignants et d'enseignantes dans les écoles lundi et les jours suivants repose sur l’organisation collective et le volontariat des équipes. Il ne peut s'agir des personnels en situation médicale dite fragile, devant garder leur enfant ou devant prendre des transports collectifs.
- Cette présence permet d'assurer une continuité du service public d'éducation en répondant notamment aux questions des familles et d'accueillir les enfants des personnels d'hôpitaux. Pour cela il faut que les écoles disposent d’un minimum d’équipement (gel hydroalcoolique, serviettes jetables, masques…)
- Les AESH, ne pouvant ni travailler, ni télétravailler, restent à leur domicile et bénéficieront rapidement d'une autorisation spéciale d'absence (ASA).
- Les personnels enseignants étant dans l'obligation de garder leurs propres enfants de moins de 16 ans restent à leur domicile et se mettent autant que possible en télétravail ou en autorisation spéciale d’absence si ce dernier est impossible.