Covid : une restriction des droits inadmissible
Mis à jour le 13.02.23
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Malgré une contamination qui demeure à un niveau important, le gouvernement fait le choix de risquer un accroissement de la propagation du virus. En réintroduisant le jour de carence pour les personnes infectées par ce virus et en supprimant la possibilité d’ASA aux “personnels vulnérables”, il impose des choix impossibles entre risque de contamination et perte de rémunération.
Un courrier de la Direction Générale de l’Administration de la Fonction Publique (DGAFP) met fin au dispositif spécifique d’absence (ASA) pour les personnels vulnérables le 28 février prochain. En conséquence, à compter du 1er mars 2023, ces collègues sont tenu·es de rejoindre leur poste. Si la reprise de fonction leur est impossible, elles et ils doivent alors se faire prescrire un arrêt maladie ordinaire et se retrouvent donc assujetti·es au jour de carence.
Ce même courrier annule aussi différentes obligations. Ainsi l’isolement systématique pour les personnes testées positives au Covid-19 n’est plus une nécessité tout comme la réalisation d’un test de dépistage au deuxième jour pour les personnes “contact” asymptomatiques.
Enfin, la suspension du jour de carence pour Covid n’est plus applicable. Cela implique que les collègues en arrêt du fait d’une affection covid se verront retirer un jour de carence.
La FSU continue, conformément à ses mandats, de demander la suppression du jour de carence dans la fonction publique, dans les différentes instances où elle siège. Elle exige de l’administration qu’elle joue son rôle d’employeur en ce qui concerne la protection des personnels.