Nouvelle séquence de mobilisations en mars

Mis à jour le 13.02.22

3 min de lecture

Après les mobilisations réussies de janvier, le SNUipp-FSU appelle à maintenir le rapport de force et à se mettre en grève en mars : le 8 à l’occasion de la journée internationale de lutte pour les droits des femmes et le 17 dans un cadre interprofessionnel pour exiger de meilleurs salaires et pensions pour toutes et tous.

Les mobilisations de janvier, à moins trois mois de l’élection présidentielle, ont permis de reposer la question sociale dans le débat public. Le SNUipp-FSU appelle à poursuivre cette séquence avec deux nouvelles dates de grèves, à la fois indépendantes mais aussi très liées entre elles pour l’égalité femme/homme, et de meilleurs salaires et pensions pour toutes et tous.

« Déferlante pour l’égalité femme-homme »

Trois organisations syndicales, la FSU, la CGT, et Solidaires, appellent à la grève féministe du 8 mars, dans un arc unitaire très large avec de très nombreuses associations féministes. Elle mettra en avant la question de l’égalité salariale tout en portant l’ensemble des revendications féministes notamment contre les violences sexuelles et sexistes et la nécessité d’une éducation égalitaire contre les stéréotypes de genre. Un appel intersyndical détaille ces revendications.

Maintenir la pression pour de meilleurs salaires et pensions pour toutes et tous

L’appel à la grève du 17 mars sur les salaires s’inscrit pleinement dans la continuité de la mobilisation interprofessionnelle du 27 janvier, avec un arc intersyndical plus élargi. Si cette première étape a montré la détermination des personnels à se battre pour de meilleurs salaires, il est maintenant essentiel de poursuivre la mobilisation. “Il faut une revalorisation immédiate de l’ensemble des traitements dans la fonction publique et des salaires dans le secteur privé, en commençant par les plus bas salaires. Ainsi, il est urgent d’agir sur le point d’indice et sur le SMIC.”

Deux journées de grève en cohérence

La mobilisation du 17 mars se situe aussi en cohérence avec la journée du 8 mars dans son exigence d’une égalité salariale entre les femmes et les hommes. Cette dimension est reprise dans l’appel unitaire . “Avec la crise sanitaire, les femmes sont toujours en première ligne, majoritaires dans les métiers essentiels (soins, santé, services publics). Elles sont touchées de plein fouet par la précarité, les bas salaires et le temps partiel subi. Leur travail est déconsidéré et invisibilisé. Aides à domiciles, AESH, enseignantes, soignantes, travailleuses sociales … Les grèves se multiplient dans les métiers féminisés. Faisons converger ces luttes le 8 mars pour imposer des revalorisations, des emplois stables et durables et des perspectives de carrière ambitieuses !”

Pour le SNUipp-FSU, il est indispensable de continuer à se mobiliser. Comme nous l’avons vu avec les premières avancées gagnées le 13 janvier, c’est bien en se mobilisant massivement que nous pourrons peser dans le rapport de force. En mars, agissons pour de meilleurs salaires et pensions pour toutes et tous et une réelle égalité femme-homme dans tous les domaines.