Urgence : appel à dons pour les réfugiés
Mis à jour le 08.09.15
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Solidarité Laïque, ONG de développement dont le SNUipp-FSU est membre, lance une campagne nationale d'appel à dons afin d'apporter une aide immédiate et concrète aux familles réfugiées.
Il s'agit notamment d'apporter dans l'urgence, et au plus grand nombre, une aide concrète à la scolarisation des enfants et des jeunes, de fournir équipements et fournitures scolaires, de proposer cours d'alphabétisation et activités culturelles et sportives. Pour contribuer à apporter des conditions d'accueil dignes à celles et ceux qui ont tout perdu et espèrent tant de l'avenir, le SNUipp s'engage.
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est allé à la rencontre des bénévoles qui ont bâti une classe pour les réfugiés dans la « jungle » de Calais. Témoignage
« Restaurer un peu d'humanité, créer du lien social, permettre la communication », c'est le but de Virginie Tiberghien, orthophoniste dans la région de Calais et de Zimako Johns, arrivé du Nigéria au printemps, lui aussi demandeur d'asile. Ils ont ouvert en juillet l'École laïque du chemin des dunes, fragile structure de planches et de bâches synthétiques en lisière du camp. « Laïque parce qu'on y accueille tout le monde quelle que soit sa confession » explique Virginie. À l'intérieur, une vingtaine de grands écoliers, qui ont depuis longtemps passé l'âge des pupitres en bois, apprend les rudiments du français. Plus de trente enseignants des écoles, de collège et de lycée s'y relaient bénévolement chaque jour, jonglant depuis la rentrée avec leurs emplois du temps « ordinaires ».
Une carte scolaire difficile...
Zimako, qui a bâti l'école aidé d'amis Soudanais, assure l'intendance et envisage maintenant l'ouverture d'une deuxième classe. « On a déjà 150 élèves et il faudrait pouvoir accueillir les enfants, les femmes aussi, qui ne demandent qu'à venir mais qu'il faut accueillir séparément des hommes ; faire des groupes de niveau, certains ont des diplômes universitaires et d'autres partent de zéro. » Il a tout prévu, stocké toiles et palettes, mais aimerait bien qu'on l'autorise à tirer du courant depuis le poteau électrique dressé juste à côté. « Les jours raccourcissent, ce serait bien d'avoir de la lumière et du chauffage » explique-t-il. Il a fait la demande. Il attend.
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