ASH : les États Généraux en action !
Mis à jour le 15.03.24
2 min de lecture
Ce jeudi 14 mars, près de 120 PE et AESH se sont réunis à Paris pour rendre compte des réalités locales et donner la parole à la recherche. Lancés par la FSU-SNUipp depuis septembre 2023, les États généraux de l’enseignement adapté ont rassemblé plus de 800 collègues dans tous les départements. Dressant un état des lieux des besoins et des revendications des personnels, cette journée a été l’occasion de réaffirmer le projet de la FSU-SNUipp pour une école émancipatrice et réductrice des inégalités.
Les Etats généraux de l’enseignement adapté, organisés par la FSU-SNuipp à Paris le jeudi 14 mars 2024, ont été le théâtre d’un dialogue crucial entre enseignantes et enseignants spécialisés et non spécialisés, PsyEN, AESH et autres acteurs de l’éducation. Ces rencontres ont permis de mettre en lumière les défis auxquels l’école est confrontée.
Dans un contexte où les conditions de travail se détériorent et où la souffrance des personnels enseignants, psychologues scolaires et accompagnant·es d’élèves en situation de handicap (AESH) est de plus en plus palpable, la FSU-SNUipp souligne l’urgence d’investir dans les dispositifs de prévention et d’adaptation pour répondre aux besoins de tous les élèves.
Les réformes telles que le "choc des savoirs" et “l’acte 2 de l’école inclusive" ne permettent pas de redresser ces difficultés, au contraire elles vont contribuer à aggraver les conditions de travail et d’apprentissage.
L’inclusion de qualité reste un idéal lointain alors que de nombreux élèves à besoins éducatifs particuliers voient leur scolarité compromise faute d’accès à des dispositifs ou structures adaptées. Ainsi, la FSU-SNUipp et les personnels insistent sur la nécessité d’un investissement massif dans la formation initiale et continue des enseignants en matière d’adaptation scolaire et de prévention, dans le but de promouvoir une école plus démocratique et inclusive.
Pour concrétiser ces aspirations, il est impératif de créer un nombre significatif de postes dans l'enseignement adapté (RASED, SEGPA, EREA) et d'augmenter les capacités d'accueil des établissements spécialisés et des dispositifs inclusifs existants. Cela permettrait de répondre efficacement aux besoins des élèves tels que définis par les notifications de la Maison Départementale des Personnes Handicapées (MDPH).
Engagée à faire avancer ces revendications, la FSU-SNUipp s’engage à les porter auprès du ministère tout en s’opposant aux mesures de l’acte 2 de l’école inclusive. Cette mobilisation se fait en partenariat avec les personnels enseignants, les familles et tous ceux qui partagent la vision d’une école où chacun a sa place, faisant ainsi de la diversité non pas un obstacle, mais une richesse à valoriser.