CPC: un début de reconnaissance
Mis à jour le 01.12.22
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Suite aux interpellations du SNUipp-FSU, le ministère vient enfin d’augmenter l’indemnité des conseillères et conseillers pédagogiques. Mais il reste à faire,notamment en remboursant l’ensemble des frais de déplacements. Par ailleurs, un groupe de travail a été obtenu pour discuter de leur mission de formation et redonner du sens à leur métier.
Une augmentation attendue
Après plusieurs interventions du SNUipp-FSU, le CTM (comité technique ministériel) du 23 novembre a validé un arrêté modifiant le régime indemnitaire des conseillères et conseillers pédagogiques. Ainsi, l’indemnité annuelle des CPD-EPS passe de 2 500 à 3 500 euros, et celle des conseiller·es pédagogiques du 1er degré passe de 1500 à 2500 euros. Les augmentations de ces indemnités annuelles prennent effet au 1er janvier 2023.
Si le SNUipp-FSU a bien évidemment approuvé cette mesure, après l’élargissement des indemnités REP et REP+ aux CPC, il rappelle cependant que ces derniers et dernières sont toujours exclu·es de l’ISAE et de la prime d’équipement. De même, leurs indemnités de déplacement sont largement insuffisantes, particulièrement au regard de l’inflation, et doivent impérativement être revalorisées. De plus, le SNUipp-FSU a exigé que l’écart des indemnités entre CPC et CPD, liées à la NBI, soit résorbé.
Conditions de travail et perte de sens
Le SNUipp-FSU, les SGEN et l’UNSA ont été reçus avec l’ANCPetAF au ministère le jeudi 24 novembre 2022.
L’état des lieux exposés donne à voir une remise en question des missions premières des formatrices et formateurs. Surcharge de travail, accumulations de tâches administratives, accélération exponentielle du rythme de travail, perte de sens… Conséquences de la réforme de la formation initiale sur les travail des PEMF, des DEA et des CPC… Risque de glissement des missions de formation vers des missions d’évaluation (évaluations d’écoles)…
Le SNUipp-FSU a fait part de son refus d’un “mentorat” se généralisant au détriment d’une réelle formation construite et a réaffirmé la nécessité de repréciser les missions des formatrices et formateurs trop éloignées de leur cœur de métier. Un groupe de travail a été acté à partir de janvier 2023.