Les bonnes raisons d’un vote FSU et SNUipp
Mis à jour le 01.12.22
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Carrière, salaires, conditions de travail, métier, retraites, société : le SNUipp-FSU et la FSU portent l’ensemble de ces questions… L’enjeu du scrutin : Élire des représentant·es qui traitent tous ces dossiers et pour une organisation qui pèse dans les instances et mobilise autant que nécessaire. Du 1er au 8 décembre, votez FSU et SNUIpp-FSU.
6 BONNES RAISONS DE VOTER FSU ET SNUipp-FSU
300 euros maintenant
Le SNUipp-FSU se bat depuis des années pour obtenir une revalorisation salariale pour les enseignant·es. L’action permanente du SNUipp-FSU a permis de visibiliser et de légitimer cette question auprès du grand public. Le SNUipp-FSU mobilise les collègues comme pour la pétition de 48.000 signatures ainsi qu’en travaillant avec l’intersyndicale à la construction d’une grève en janvier sur cette problématique. En savoir plus 👇
22 élèves maximum dans toutes les classes
Les comparaisons internationales montrent que le système français est fortement inégalitaire. La taille moyenne des classes du primaire en France est largement supérieure aux autres pays européens avec 22 élèves contre 19 en moyenne : Aujourd’hui près de 88 000 classes ont des effectifs supérieurs à 25.
Le SNUipp-FSU se mobilise, notamment via ses élu·es lors des opérations de carte scolaire, pour que l’allègement des effectifs bénéficie à tous·tes les élèves partout sur le territoire, ce qui suppose de créer les moyens à la hauteur des ambitions. En savoir plus 👇
En défense des AESH
AESH, c'est un métier essentiel pour les élèves en situation de handicap et une vraie mission de service public pour une école de la réussite de toutes et tous. Au niveau du ministère, mais aussi des académies et des départements, le SNUipp-FSU revendique la création d'un nouveau corps de la Fonction publique, de catégorie B, permettant une augmentation générale des salaires ainsi qu’un temps complet pour tous les personnels AESH de 24h hebdomadaire d’accompagnement et 3h de concertation. Il exige en outre une réelle formation et la disparition des PIAL qui déshumanise le suivi des élèves. En savoir plus 👇
90000 postes : c’est urgent
L’école française a été largement sous-investie ces dernières années. Si les dépenses d’éducation ont augmenté, la part qui leur est consacrée dans le PIB est en diminution, passant de 7,7% en 1996 à 7% en 2020. Sous financés, les dédoublements et le plafonnement des effectifs à 24 élèves en GS, CP et CE1 ont impacté l’école et nécessité de récupérer des postes ailleurs : fermetures de classes, abandon des RASED, fermetures de postes de personnels remplaçants... Les créations de postes des dernières années sont fléchées pour répondre aux nombreuses priorités engagées par le ministère, ne laissant aucune marge de manœuvre lors des opérations de carte scolaire. Le SNUipp-FSU se bat pour un recrutement à hauteur des besoins : un plan d’urgence pour l’école. En savoir plus 👇
La formation : levier essentiel du métier
Ces dernières années, la formation continue dans le premier degré s’est de plus réduite à 18h annuelles d’animations pédagogiques, appauvries en termes de contenus, avec un resserrement sur les «fondamentaux». La conception même de la formation continue est bouleversée : elle n’est plus avant tout au service des personnels pour renforcer leur professionnalité mais devient un levier de management et de mise en place des conceptions ministérielles. Le SNUipp-FSU défend un métier de conception qui renoue avec le sentiment du travail «bien fait» et donc une formation initiale et continue de qualité. Cela commence par le recrutement à bac+3 avec deux ans de formation rémunérée et un temps de travail devant élève réduit pour travailler et se former en équipe. En savoir plus 👇
Bien vivre sa retraite
Alors que l’espérance de vie recule, le gouvernement prévoit un allongement de la durée de travail en repoussant encore l’âge légal de départ. Cette mesure va épuiser les personnels ou les appauvrir si ils et elles doivent partir plus tôt : qui s’imagine devant une classe à 63/64 ans ? Par ailleurs, le Conseil d’Orientation des retraites ne prévoit pas de déficit . Et la Cour des comptes bat en brèche l’idée de fonctionnaires privilégiés : la première pension représente 74,8% du salaire dans le privé contre 73,8% dans le public. D’autres choix sont donc possibles et indispensables. Défendre les cotisations sociales est possible en sanctuarisant les ressources de la Sécurité sociale et donc des retraites et en ne les consacrant pas à d’autres dépenses de l’État. Le SNUipp-FSU défend un âge légal de départ à 60 ans, une pension d’au moins 75% du dernier salaire et un minimum garanti pour les carrières courtes.En savoir plus 👇
Du 1er au 8 décembre, voter FSU et SNUipp-FSU c’est voter pour des représentants et représentantes syndicales qui parlent et traitent de toutes les questions. C’est voter pour le seul syndicat qui porte la voix des personnels depuis les instances jusqu’aux mobilisations dans la rue.