Faire barrage au Front national

Mis à jour le 27.04.17

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Si, à l'issue des élections, des mobilisations seront indispensables pour défendre nos droits et en conquérir de nouveaux, barrons d'abord la route au Front national.

Avec sa candidate qualifiée au second tour de l'élection présidentielle et en tête dans 47 départements, le Front national n'a jamais été aussi proche du pouvoir. Son programme est à l'opposé des objectifs et des valeurs que porte le SNUipp-FSU. Son histoire, ses alliances internationales et ses pratiques prouvent que ce parti est profondément antidémocratique et xénophobe. Il constitue une menace majeure pour nos droits et nos libertés.
Dans les communes où il est en responsabilité, ce parti qui prétend parler « au nom du peuple » et des « petits », s'attaque au milieu associatif et culturel, fragilise le service public et n'hésite pas à exercer des pressions sur les agents municipaux. Récemment encore, sa candidate menaçait des fonctionnaires, notamment les magistrats. L'accession de celle-ci à la tête de l'État serait un désastre.

Nécessaires mobilisations

Bien que le danger ne soit pas de même nature, le programme du second candidat est porteur de graves reculs sociaux. Dans un contexte de chômage de masse, il veut supprimer 120 000 postes dans les services publics qui se dégradent déjà faute de personnels. Il dit vouloir « libérer le travail », c'est-à-dire aggraver encore la précarité des salariés et restreindre leurs droits. Il déclare vouloir gouverner, dès cet été, par ordonnances au mépris de la démocratie. Son programme, c'est en définitive renforcer encore les politiques menées depuis plus de trente ans et qui sont responsables de la montée de l'extrême droite dans notre pays.

Au-delà de cette séquence électorale et très vite, les mobilisations seront donc indispensables pour défendre nos droits et en conquérir de nouveaux. Mais d'abord, barrons la route au Front national.

Lire aussi :
- École et extrême droite : un 4 pages du SNUipp-FSU

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