Les AESH doivent être entendus

Mis à jour le 10.02.19

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Alors que les AESH étaient mobilisés partout en France le 6 février dernier à l’appel du SNUipp-FSU et de neuf autres syndicats, les premières annonces du ministre ne sont pas à la hauteur de leurs attentes.

Le communiqué

Une première mobilisation des AESH pour un statut et une meilleure reconnaissance de leur métier

Vannes, Nîmes, Montpellier, Toulouse, Rennes, Rodez, Saint-Etienne… les AESH se sont rassemblés partout en France dans le cadre d’une journée nationale de mobilisation unitaire, pour revendiquer leur droit à une reconnaissance professionnelle passant par la création d’un vrai métier, un statut reconnu, des emplois stables et pérennes, des temps complets, une revalorisation des salaires et une véritable formation professionnelle.

De nombreux AESH, des femmes pour la plupart, ont témoigné de leurs conditions de travail actuelles et des difficultés à vivre d’un métier qu’ils aiment et pour lequel ils attendent une pleine reconnaissance de la tâche qu’ils accomplissent au quotidien auprès des élèves en situation de handicap.

Les premières annonces du ministre de l’Éducation nationale sur un recrutement en CDD de trois ans, la mise en place de pôles inclusifs d’accompagnement localisés ou la possibilité d’étendre l’accompagnement au temps périscolaire ne sont pas à la hauteur des attentes de ces personnels malmenés et précarisés.

Le SNUipp-FSU attend du ministre qu’il entende les revendications légitimes des AESH et que les arbitrages qui seront rendus le 11 février à l’issue de la concertation sur l’école inclusive portent sur une pleine reconnaissance du métier des accompagnantes et des accompagnants des élèves en situation de handicap. A défaut, il prendra contact avec les organisations syndicales appelant à la mobilisation du 6 février pour en préparer des suites.

Paris, le 11 février 2019