Un avenir pour l'école

Mis à jour le 30.08.23

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En cette période de rentrée, PE et AESH remobilisent énergie, ressources et expertises professionnelles au service de la réussite de tous les élèves … Au coeur de leurs attentes, une revalorisation salariale à la hauteur et des moyens pour transformer l'école. C'est autour de ces questions que la FSU-SNUipp, porte-voix des personnels des écoles, a tenu sa conférence de presse de rentrée jeudi 24 août en présence d'une trentaine de médias. C’est-à-dire là où se situent pour le syndicat les vrais enjeux pour un Service public de l’Éducation de qualité.


La rentrée scolaire est un moment important qui rythme la vie des élèves, des familles et des personnels de l’éducation, PE et AESH : une journée particulière sous le feu des projecteurs médiatiques. Pour les élèves accueillis et leur famille, un mélange d'excitation et d'appréhension. Pour le presque demi-million de PE et d'AESH, un pic d'activités dans une séquence de travail, déjà amorcée pendant les congés estivaux. Et pour accomplir ce travail auprès des élèves, il faut en premier lieu de la sérénité, loin du buzz des réseaux sociaux et des polémiques stériles.

Loin des diversions et discours simplistes d’un nouveau ministre qui semble sous tutelle présidentielle, les personnels de l’éducation, PE et AESH attendent toujours d’être reconnus dans leur professionnalité et de disposer des moyens nécessaires pour faire réussir leurs élèves. C'est d'abord d'une véritable reconnaissance salariale et non d'un pacte de dupes dont ont besoin les personnels en première ligne. 

La dégradation constante des conditions de travail doit s'inverser par une priorité au primaire restaurée à travers la baisse généralisée des effectifs, la garantie du remplacement, l'extension des décharges de direction, le recrutement d'aides administratives, la consolidation du statut des AESH et leur dignité salariale la reconstruction des RASED, une formation adossée à toute la recherche dispensée par des pairs accompagnants libérés des empêchements administratifs, le redéploiement des « Plus de maitres que de classes », vecteurs de dynamiques pédagogiques autonomes pour « réinventer notre métier »…

A l’heure de l’adaptation impérative au dérèglement climatique, le chantier d’un bâti scolaire enfin considéré comme lieu de vie doit être engagé par l’Etat dans tous les écoles du pays, en priorité dans des DROM en « sous-France » où la scolarisation de tous les enfants n’est pas encore assurée.

Depuis 6 ans, l'école a subi une multitude de réformes et d'injonctions qui ont essoré les élèves et les personnels. Les PE ont besoin d'être reconnus comme des professionnels capables d'exercer leur métier sans être constamment remis en cause : le temps politique n'est pas celui de l'éducation. Il y a donc beaucoup à faire et à espérer en cette rentrée scolaire 2023 et les épaules de Gabriel Attal seront-elles assez larges pour endosser le costume de la transformation de l'école ? Ce qui est sûr, c'est que la FSU-SNUipp portera haut et fort les revendications de la profession auprès du nouveau ministre pour que cette transformation ait enfin lieu et pour donner un véritable avenir à l'école.

Retrouvez en vidéo et dans le dossier de presse les propositions ambitieuses du syndicat majoritaire du 1er degré.

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