Carte scolaire : la colère des départements
Mis à jour le 22.01.18
36 min de lecture
Les mobilisations se multiplient dans les départements pour protester contre les fermetures de classes prévues à la rentrée prochaine dans le primaire : panorama. Une situation qui touche particulièrement les zones rurales et les dispositifs comme le "Plus de maîtres que de classes".
La carte des dotations département par département
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Le SNUipp-FSU dévoile, département par département, le nombre de postes créés ou supprimés pour la rentrée 2018 et qui explique les mobilisations en région face aux insuffisances de dotations selon les territoires. à consulter ici.
Dans l'Allier, des écoles occupées dès le jour de la rentrée #
Saint-Gérand-de-Vaux, La Petite-Marche, le RPI Treignat-Archignat-Saint Sauvier mais aussi deux écoles de Montluçon occupées dès le lundi 27 février dans l'Allier avec des parents d'élèves remontés contre les 13 suppressions de poste annoncées (pour 4 ouvertures). Des délégations de parents d'élèves, d'élus et de membres de l'intersyndicale seront reçues le mercredi 28 par la préfète de l'Allier avant le CTSD du jeudi 1er mars qui s'annonce tendu. écouter RMB infos Montluçon .
Enfants et parents devant l'école d'Archignat
Fermetures dans les RPI landais #
Quatre ouvertures pour quatorze fermetures c'est le solde de la carte scolaire annoncée par l'inspecteur d'académie du département des Landes ce lundi 26 février. Essentiellement projetées dans les RPI et donc en milieu rural ces fermetures ne permettent pas d'améliorer les conditions d'apprentissage des élèves dénoncent les élus du SNUipp-FSU. Une carte qui prévoit également la suppression de 3,75 équivalent temps plein du dispositif "Plus de Maitres" pour les réaffecter au dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire. Lire et écouter sur France Bleu Gascogne du 26 février , du 9 mars.
L'Aisne n'est pas épargnée #
Les premiers chiffres tombés le 21 février en soirée font état de fermetures de classes dans les écoles de la ville de Saint-Quentin. Lire dans Le Courrier picard. Les représentants du personnel du SNUipp-FSU appellent au rassemblement le mardi 13 mars. Au total, 41 classes sont menacées, et 21 postes d’enseignants du dispositif « plus de maîtres que de classes » sont supprimés. Tandis que 9 ouvertures sont prévues, en plus des 69 dédoublements de classes en CP et CE1. Encore une fois ce sont les postes en zones rurales qui sont menacées pour faire face aux priorités ministérielles. Lire dans L'Ardennais du 13 mars, dans l'Union du 13 mars.
En Haute-Corse, le compte n'y est pas #
Les 25 moyens supplémentaires attribués au département ne suffiront pas à couvrir les besoins du nord de l'île de beauté. Pour les élus du SNUipp-FSU voir dans ce contexte des fermetures de postes et des classes à 30 élèves ne peut être satisfaisant. Aussi c'est de manière unitaire que les représentants du personnel ont voté contre le projet de carte scolaire présenté par l'inspecteur d'académie mercredi 21 février. Lire et écouter sur France Bleu RCFM, sur CorseNetInfos du 16 mars.
Dans le Loiret, 43 fermetures pour 18 ouvertures #
Avec 30 postes supplémentaires pour le département du Loiret, les élus du SNUipp-FSU auraient pu espérer une meilleure carte scolaire. Mais l'ensemble de la dotation ne suffira même pas à couvrir les besoins pour le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire. Au final ce sont 43 fermetures qui risquant d'être prononcées lors du CDEN. Une situation qui conduira notamment en maternelle à des effectifs de 28 en moyenne. Un rassemblement de protestation est prévu le jeudi 22 février à 17 h 30 devant la préfecture. Lire sur France Bleu Orléans.
Ille-et-Vilaine, 47 postes et après ? #
Alors que zéro poste n'est prévu pour l'académie, 47 sont attribués au département d'Ille-et-Vilaine. Une situation qui oblige à déshabiller Erwann pour habiller Gwendall susurre-t-on dans les locaux des SNUipp-FSU de Bretagne. Mais c'est aussi à l'échelle du département une carte scolaire tendue puisque là encore " les moins de trois ans ne sont pas comptabilisés et le solde migratoire positif est minoré ", évoquent les élus du SNUipp. Et pour pouvoir mettre en place les CP et CE1 dédoublés en éducation prioritaire, de nombreuses écoles verront le seuil des 25 élèves par classe dépassé à la rentrée 2018. Le SNUipp-FSU35 appelle à un accrochage de banderoles sur les écoles pour sensibiliser parents et élus lors de cette semaine précédent le départ en vacances de la zone B. Lire sur Ouest-France du 16 février.
Alpes-de-Haute Provence : et le remplacement ? #
Alors que les effectifs sont stables et qu'aucun poste n'a été donné ni retiré au département, les élus du personnel SNUipp-FSU évoque la question du remplacement dans ce département aux nombreuses petites écoles. Lire dans La Provence.com du 17 février.
En Seine-Maritime : l'heure des arbitrages #
11 ouvertures supplémentaires et l’annulation de 13 fermetures, c'est ce qu'a obtenu le SNUipp-FSU de Seine-Maritime sur les 101 fermetures et 113 ouvertures annoncées au départ jeudi 15 février. Le syndicat dénonce une carte scolaire en trompe-l'oeil puisqu'une grande partie des créations relève du dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire. Non que les élus du personnel s'opposent à la mesure mais ils en pointent les conséquences car elle entraîne sans moyens supplémentaires la fermeture du dispositif "Plus de maîtres que de classes". Lire dans ParisNormandie.fr du 14 février, du 15 février, du 16 février, du 17 février, du 20 février, du 12 mars, du 13 mars , du 16 mars sur Tendance Ouest du 15 février, du 14 mars, sur infonormandie.com, sur actu.fr du 16 février et encore sur France3Normandie du 13 mars.
Grève le 15 février dans la Somme #
Grève jeudi 15 février, nuit des écoles à partir de lundi 19 et rassemblement premier et second degrés le 21 février à Amiens, les actions se multiplient dans la Somme pour protester contre les fermetures de classes, voire d'écoles. Avec 63 fermetures annoncées pour 51 ouvertures essentiellement consacrées à des dédoublements des CP et CE1 en REP et REP+, l'intersyndicale a boycotté les comités techniques portant sur la carte scolaire le 30 janvier et 1er février prochain. Un rassemblement a eu lieu le 9 février jour du report du CTSD. Lire dans Le Courrier picard , du 24 février ainsi que sur France Bleu et France 3 Hauts de France.
L'école de Ponthoile est vouée à la disparition, les deux classes ont transformé ce destin en projet culturel: l'école est bâchée "à la Christo" et des messages affichés, inspirés de Magritte:"Ceci n'est pas une école ordinaire", "Ceci n'est pas votre jouet"...
Vent de fronde en Loire-Atlantique #
Avec une croissance démographique en hausse, la Loire-Atlantique aura bien du mal à faire face à l'ensemble des besoins en matière de carte scolaire constatent les élus du personnel du SNUipp-FSU. Les 67 postes supplémentaires attribués au département ne permettront même pas de compenser le dédoublement des CP et CE1 en éducation prioritaire. Une situation qui a conduit l'intersyndicale à lancer un mot d'ordre de grève mardi 20 février jour du Comité technique départemental. Lire dans Presse Océan du 14 février et dans Ouest France du 13 février, du 19 février, du 20 février, du 21 février et sur actu.fr du 19 février.
L'Orne, préavis de grève pour les 14 et 22 février #
Carte scolaire en berne dans le département de l'Orne qui verra à la rentrée 2018 notamment la fermeture de classes de SEGPA. Le SNUipp-FSU a maintenu suite à l'alerte sociale son appel à la grève pour les 14 et 22 février. Lire dans Tendance Ouest du 13 février.
La Drôme perd un quart de ces "Plus de maîtres " #
Les 10 postes attribués au département de la Drôme ne suffiront pas à répondre à la commande ministérielle des CP et CE1 à douze élèves en REP et REP+. C'est ainsi 1/4 des postes de "Plus de maîtres" qui vont disparaître, dénoncent les élus du personnel du SNUipp-FSU. Les représentants du personnel ont voté contre le projet présenté par le directeur académique. SurFrance Bleu Drôme Ardèche.
Bouches-du-Rhône : fin du dispositif PARE #
Les PARE, dispositif historique du département des Bouches-du-Rhône avait été dès les années 90 le précurseur des "Plus de maîtres que de classes". Avec la carte scolaire 2018, c'en est fini, les 213 postes supplémentaires ne permettront pas de couvrir les 392 moyens nécessaires au dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+, ni de renforcer les brigades de remplacement ou encore de permettre l'abaissement des effectifs dans les classes chargées. Les élus du personnel du SNUipp-FSU 13 ont déposé une alerte sociale et appellent à la grève et au rassemblement jeudi 15 février jour de Comité technique départemental. Lire dans La Marseillaise du 13 février, du 19 février.
Hérault : le SNUipp-FSU alerte les parlementaires #
Avec 90 fermetures attendues à la rentrée 2018, Les élus du SNUipp-FSU se sont adressés aux députés de l'Hérault afin de les alerter sur la situation départementale qui sera définitivement validée au CDEN du 16 février. La dotation de 72 postes ne permettra même pas de compenser le dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+ qui nécessitera près de 80 postes. Les classes à 30 se généralisent et c'est encore une fois le secteur rural qui est particulièrement touché par les fermetures. Lire un exemple départemental sur France3 Occitanie, sur Midi libre du 14 février, sur France Bleu du 16 février, sur Occitanie Tribune.
Haute-Garonne : les écoles font la tête #
Si la dotation départementale de la Haute-Garonne affiche 130 postes supplémentaires à la rentrée 2018, il faut la mettre en regard avec les 1500 élèves de plus attendus à la rentrée. Pour les élus du personnel du SNUipp-FSU les postes restent insuffisants pour couvrir tous les besoins du département. Des écoles seront en grève mardi 13 février pour dénoncer le manque de moyens de la carte scolaire mais également pour rappeler le problème récurent du non remplacement des Atsem sur les écoles maternelles toulousaines. Lire dans La Dépèche.fr du 12 février, du 13 février, du 23 février et sur France 3 Occitanie.fr. et une annonce de la nuit des écoles dans la Dépèche du 13 mars
Haut-Rhin : 14 fermetures annoncées #
Les élus du personnel du SNUipp-FSU 68 ont rendu public le projet de carte scolaire pour la rentrée 2018. De nombreuses réorganisations à la clé avec 14 fermetures pour 5 ouvertures. Lire dans L'Alsace.fr du 10 février.
Morbihan : « Je suis à l'école et je compte ! » #
Alors que le projet de carte scolaire doit être entériné le 22 février prochain, le SNUipp-FSU et les collectifs départementaux "maternelle en danger" et "défense des écoles rurales" contestent la baisse des effectifs annoncée qui ne prend pas en compte les élèves de moins de trois ans scolarisés. Aussi parents d'élèves et enseignants appellent à une semaine d'action du 12 au 16 février avec occupation symbolique des écoles et envoi de motions à la direction académique. Lire dans Ouest-France du 9 février, du 20 février, du 21 février, du 22 février et Le Télégramme du 10 février.
Finistère : appel à manifester #
Alors que le ministère doit rendre 24 postes à la rentrée prochaine, le SNUipp-FSU de département du Finistère a déposé une alerte sociale et appelle à la grève les écoles concernées par une fermeture, mardi 13 février. « Des fermetures qui vont de fait faire diminuer la scolarisation des moins de trois ans », dénoncent les élus du personnel. Lire dans Le Télégramme.fr du 9 février , du 10 février, Ouest-France du 22 février, du 23 février.
Dans le Bas-Rhin, le SNUipp-FSU claque la porte #
La dotation de 33 emplois supplémentaires pour les écoles du Bas-Rhin est insuffisante ont jugé jeudi 8 février, les élus du personnel. Une dotation qui ne permettra pas de faire face à toutes les priorités demandées par le ministère, et notamment les 60 postes nécessaires au dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+. Ils ont donc refusé de siéger au Comité technique départemental qui devrait être reporté la semaine prochaine. Lire dans Les Dernières Nouvelles d'Alsace du 8 février et sur l'Alsace.fr.
Dans l'Indre, un « CDEN pirate » #
Quelque 300 personnes ont défilé dans les rues de Châteauroux, jeudi 8 février, pour protester contre le projet de carte scolaire du département de l'Indre à la rentrée prochaine. Un appel lancé par les représentants du SNUipp-FSU qui dénoncent les 28 fermetures de classes prévues. Lire et écouter sur France Bleu Berry du 8 février, du 13 février et en vidéo et sur La Nouvelle République du 9 février, du 14 février. Depuis les membres du CDEN ont décidé de bouder cette instance qu'ils jugent inutile et ont décidé de mettre en place un « CDEN pirate» afin de produire des propositions alternatives. Lire dans La Nouvelle République du 20 février.
Inquiétude dans le Cher #
Une dotation négative dans le département du Cher amène les représentants du SNUipp-FSU à un constat critique pour la préparation de la carte scolaire qui sera dévoilée le 15 février. Moins 13 postes et une priorité sur les CP et CE1 dédoublés risquent de faire disparaître le dispositif "Plus de maîtres", pourtant plébiscité. Lire dans Le Berry Républicain du 8 février et du 23 février.
Dans les Vosges, mauvais verdict #
Ce sont 66 fermetures qui risquent d'être prononcées dans le département des Vosges à la rentrée prochaine. Certes le département poursuit sa décroissance démographique, mais c'est essentiellement dans les zones rurales que l'effort est porté avec des conditions d'enseignement qui vont immanquablement se dégrader, dénoncent les élus du SNUipp-FSU. Lire dans Vosges Matin du 8 février.
Dans le Tarn, grève au retour des vacances #
Les mesures de carte scolaire ne seront présentées que le 6 mars prochain dans le Tarn, mais d'ores et déjà les élus du SNUipp-FSU 81 alertent. Un «document brut» de l'inspection liste déjà 52 écoles et 10 écoles en RPI menacées de fermeture et les trois postes supplémentaires pour le département ne suffiront pas à couvrir les besoins. Ils appellent donc à une journée de grève et de manifestation le 6 mars, jour de Comité technique départemental: La Dépêche.fr du 8 février et du 16 février.
Le RPI de Bernac / Sainte-Croix / Villeneuve sur Vère, dans le Tarn est bloqué et occupé par les parents d'élèves depuis mercredi 6 mars suite à une fermeture actée lors du CDEN (photo prise devant l'école de Sainte-Croix ).
Tarn-et-Garonne, le SNUipp-FSU vote contre le projet #
Alors que le département du Tarn-et-Garonne perd des élèves et gagne des postes, les élus du personnels se sont opposés au projet de carte scolaire. En effet, même si peu de mesures soulèvent la fronde, le dédoublement des CP et CE1 entraîne un alourdissement des conditions d'enseignement dans les zones rurales: La Dépêche.fr du 7 février,du 10 février.
En Mayenne, 9 postes en moins #
Avec neuf postes en moins à la rentrée 2018 le département de la Mayenne n'échappera pas à des fermetures de classes. Un premier groupe de travail avance 30 éventuelles fermetures pour quatre ouvertures. Les élus du SNUipp-FSU se veulent prudents et rappellent que la carte scolaire ne sera entérinée que le 20 février et que d'ici là les discussions continuent. « On n'avait pas besoin de cette perte de neuf postes », dénoncent les élus du SNUipp-FSU de la Mayenne. Car là comme dans beaucoup d'autres départements c'est la saignée sur les postes en milieu rural pour pouvoir mettre en place les cp et CE1 dédoublés en éducation prioritaire. Même si quelques fermetures ont pu être sauvées dans les discussions avec la direction académique, l'école publique ne sera plus présente sur certains territoires à la rentrée. Lire dans Ouest-France du 7 février , Lire sur France Bleu Mayenne du 19 février.
À Perpignan, 36 postes ce n'est pas assez #
Les 36 postes attribués au département des Pyrénées-Orientales ne sont pas suffisants pour couvrir le dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+, annoncent les élus du SNUipp-FSU. C'est plus de 50 postes qui seraient nécessaires. Une situation qui les a conduits à l'action le mercredi 7 février. Lire et voir sur France 3 Régions Pays Catalan.
À l'étranger aussi #
La mobilisation est également forte dans les établissements français à l'étranger dénonçant les coupes budgétaires et les suppressions de postes de détachés programmées dans les trois années à venir. À lire ici.
à Bruxelles mardi 6 février
Alpes-Maritimes : alerte sociale et premières avancées obtenues #
Suite à l'alerte sociale déposée par les élus du personnel du SNUipp-FSU niçois, les premières discussions avec le directeur académique ont permis de maintenir les "Plus de maîtres" et les postes en Toutes petites sections y compris hors éducation prioritaire ainsi que les postes RASED restés vacants. Pour autant les représentants syndicaux entendent poursuivre la mobilisation le jeudi 15 février avec un appel à la grève et au rassemblement le jour du Comité technique départemental. Car avec une dotation de 32 postes pour le département le compte n'y est pas pour prendre en compte toutes les priorités affichées par le ministère. Lire dans Nice-Matin du 8 février, du 13 févrieret sur France 3 Provence en ligne le 15 février.
Dans le Cantal, raisonner autrement #
Alors que les conventions rurales avaient permis de geler les fermetures de postes pendant trois ans, dans le département du Cantal, c'est à la rentrée 2018 9 écoles qui pourraient perdre une classe. Un chiffre important pour ce petit département rural, une situation dénoncée par les élus du SNUipp-FSU. Lire dans La Montagne du 6 février.
En Vendée, promesses contradictoires #
Alors que la directrice académique de Vendée avait affiché des priorités de carte scolaire partagées par les élus du SNUipp-FSU du département, les deux fermetures annoncées dans une école de Benet sont vécues comme injustes et paradoxales. Lire dans Ouest France du 6 février, et dans La Nouvelle République.
Dans l'Yonne, le projet de carte scolaire refusé #
Mardi 6 février les représentants du SNUipp-FSU et des autres syndicats du département de l'Yonne ont refusé en bloc le projet de carte scolaire annoncé par le directeur académique. Avec 35 suppressions de classes prévues, les élus du personnel, ont donc obligé l'inspection académique à revoir sa copie d'ici le prochain comité technique qui sera réuni le 2 mars prochain. Lire dans L'Yonne Républicaine du 6 février.
La Haute-Vienne proteste et fait grève #
26 %, c'est le pourcentage de grévistes estimé à Limoges avec près de 40 écoles fermées dans le département de la Haute-Vienne ce mardi 6 février pour protester contre les fermetures de classes pour la rentrée prochaine. Et « ce sont les élèves en difficulté qui seront les premiers à souffrir » dénoncent les parents et les élus du personnel. Avec des effectifs à la hausse sur des classes à cours multiples, la situation ne pourra pas s'améliorer dénoncent-ils. « Si des classes ont pu être sauvées le jour du CTSD, il y a encore des situations difficiles à défendre » ajoutent les responsables du SNUipp-FSU. Lire dans Le Populaire du Centre du 5 février et l'édition du 6 février.
Hauts-de-Seine : mobilisés contre les trop nombreuses fermetures #
La création nette de 76 postes annoncée par l'inspection académique des Hauts-de-Seine ne permettra pas de faire passer la pilule des 132 fermetures prévues une fois les ouvertures déduites dans le département. Pour les parents d'élèves et les élus du personnel du SNUipp-FSU, la baisse de 1350 élèves ne peut justifier une telle hémorragie qui fera passer la moyenne des classes à plus de 25 élèves. Des pétitions circulent et un appel à la grève est lancé pour le mardi 6 février jour de Comité technique départemental. Lire dans Le Parisien et sur France Bleu.
En Moselle, pas assez de postes pour couvrir les besoins #
Avec seulement 20 postes supplémentaires pour le département de la Moselle, les élus du SNUipp-FSU dénoncent des moyens insuffisants pour couvrir tous les besoins y compris les priorités ministérielles sur les CP et CE1 dédoublés en REP et REP+. Les représentants du personnel appellent à la grève mardi 6 février, jour de CTSD. Lire sur France3 régions du 5 février et l'édition du 6 février . Lire et écouter sur France bleu.fr et sur Radio mélodie .
Dans la Nièvre, la note pourrait être sévère #
Avec 18 fermetures pour 14 ouvertures, la carte scolaire dans le département de la Nièvre a connu des jours meilleurs. L'essentiel des ouvertures est programmé pour le dédoublement des CP et des CE1 et cela aurait nécessité une meilleure dotation résument les élus du SNUipp-FSU. Même si aucune école n'est pour l'instant menacée, ni aucun poste de "Plus de maîtres", des déplacements au sein de RPI sont programmés et vont mettre des enfants sur les routes à la rentrée prochaine. Le comité technique a été boycotté par les élus du personnel jeudi 1er février et devrait finalement se tenir vendredi 9. Ainsi les écoles qui le souhaitent pourront se mobiliser annoncent les représentants syndicaux. Lire dans Le Journal du Centre du 3 février et du 14 février
Rhône, record d'ouvertures... en trompe-l'oeil
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242 postes supplémentaires, 276 créations de classes pour 28 fermetures. Des chiffres qui pourraient faire pâlir d'envie les départements ruraux. Et pourtant les élus du SNUipp-FSU du Rhône montrent qu'avec 1200 élèves attendus en plus, la plupart de ces créations iront à l'absorption de ces effectifs supplémentaires et surtout à la mise en oeuvre du dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+. Aucune chance donc de voir le nombre de remplaçants augmenter ou le nombre d'élèves par classe diminuer. Lire dans Le Progrès.
Dans le Var, grève et rassemblement le 19 février #
Avec 27 postes supplémentaires, le département du Var ne réussira même pas à dédoubler les CP et CE1 prévus. Aussi les élus du personnel du SNUipp-FSU sont très inquiets et appellent dès à présent à la mobilisation le 19 février prochain, jour du comité technique départemental. Une distribution de tracts est prévue le week-end des 17 et 18 février sur les marchés pour alerter la population des risques de fermetures de classe et de la dégradation du taux de remplacement disponible. Lire sur Var-Matin du 7 février, du 9 février, et du 26 février et sur VarAzur-TV.
Pas-de-Calais : beaucoup de maternelles menacées de fermeture #
Le Comité technique départemental s'est réuni vendredi 2 février pour statuer sur les ouvertures et fermetures pour la rentrée prochaine. Les élus du personnel SNUipp-FSU sont inquiets car en même temps que se mettront en place des CP et CE1 dédoublés en REP et REP+ de nombreuses classes de maternelle devraient fermer. Une situation qui n'est pas acceptable et qui conduira de nombreuses classes de cycle 1 à fonctionner avec 29 élèves par classe. Lire dans La Voix du Nord.
Dans les Deux-Sèvres, une carte scolaire bien décevante #
Avec 31 fermetures fermes, 10 fermetures conditionnelles et 13 ouvertures, la carte scolaire des Deux-Sèvres a été jugée bien décevante par les élus du personnel SNUipp-FSU. Ils ont dénoncé lors du Comité technique départemental du 1er février la dotation négative attribuée au département et la mise en place des CP à 12 à moyen constant qui empêche, de fait, la baisse des effectifs partout. Lire sur France Bleu.
Préavis de grève et occupation d'écoles dans les Côtes-d'Armor #
Avec près de 19 équivalents temps plein supprimés dans les Côtes-d'Armor à la rentrée prochaine, le département va connaître sa pire carte scolaire depuis 2012 voir 1997. Si les représentants syndicaux du SNUipp-FSU attendent encore le projet de carte scolaire, ils savent que 19 postes en moins se traduiront par bien davantage de fermetures de classes. Une situation qui sera connue le 13 février prochain, jour de CTSD où l'intersyndicale appelle à un rassemblement. Dans le même temps un préavis de grève a été déposé et le SNUipp appelle à occuper les écoles de manière symbolique dans la semaine du 5 au 9 février. Une action phare « Je suis à l'école et Je compte » sera menée jeudi 8 février dans le but de « défendre l’école de proximité, mais surtout les écoles rurales, souvent les premières touchées » expliquent les élus du personnel. Lire dans Le Télégramme.fr et écouter sur RCF Côtes-d'Armor ou lire encore sur actu.fr , sur Ouest-France du vendredi 2 février, du 7 février, du 8 février, du 9 février, du 13 février, du 20 février, surTélégramme.fr du 3 février, du 9 février, du 21 février et surActu.fr du 8 février, du 9 février et du 20 février.
Manif devant l'inspection dans les Pyrénées-Atlantiques #
Plus d' une centaine de personnes, parents, enseignants, élus, se sont regroupées devant l'inspection des Pyrénées-Atlantiques mercredi 31 janvier pour protester contre les mesures de fermetures de classe. En particulier les écoles rurales. Les délégués du personnel ont boycotté le CTSD convoqué ce jour. Lire dans La République des Pyrénées.
Un enseignant sur deux en grève en Aveyron #
Avec près d'un enseignant sur deux en grève et 200 personnes présentes dans un rassemblement de protestation devant la direction académique, l'Aveyron s'est mobilisé le 30 janvier contre le projet de carte scolaire à la rentrée 2018. Les élus du SNUipp-FSU et l'intersyndicale dénoncent un projet qui avec 10 postes en moins ne permettra pas de couvrir les besoins du département et entraînera des augmentations d'effectifs dans les classes. Lire sur La Dépêche.fr et sur Centre presse Aveyron.fr
Dans le Gard, le Viganais menacé de désertification scolaire #
Ce sont pas moins de 6 classes qui sont au programme de fermeture de la carte scolaire 2018 pour le Pays viganais dans le département du Gard. Des mesures qui pourraient être décidées le 6 février prochain jour de Comité technique départemental. Les élus SNUipp-FSU appellent dès ce mercredi à un rassemblement de protestation. Lire et écouter sur France Bleu et dans Le Midi libre.
Dans l'Oise, les élus du personnel refusent de siéger #
Malgré une dotation de 55 postes pour le département de l'Oise, cela ne suffira pas à couvrir la mise en place des priorités ministérielles comme le dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+. Les élus du SNUipp et de la FSU ont ainsi refusé de siéger à deux reprises lors des instances départementales décisionnaires pour protester contre un projet de carte scolaire qui prévoit pas moins de 94 fermetures de classes pour 37 ouvertures. Un rassemblement départemental est prévu le vendredi 16 février à 12H devant la préfecture à Beauvais. Lire dans Le Parisien et l'actu du 17 février. Une situation qui peut amener certains élus à se tromper de colère... Lire dans Le Parisien du 12 février, du 22 février et Le Courrier picard du 14 février.
Haute-Savoie : des fermetures malgré des postes en plus #
« Les 37 postes supplémentaires ne suffiront pas à couvrir tous les besoins du département de la Haute Savoie » préviennent les élus du personnel SNUipp-FSU. Avec 429 élèves supplémentaires, la dotation ne permettra pas de faire face aux besoins qui seront accrus avec le dédoublement des classes de CP. L'intersyndicale appelle à un rassemblement devant la préfecture d'Annecy, le 7 février prochain, pour réclamer des moyens supplémentaires. Lire ici: Le Dauphiné.com
Dordogne : disparition du "Plus de maîtres que de classes" ? #
Le projet de carte scolaire a été dévoilé ce 9 février. Les élus du SNUipp-FSU avaient déjà prévenu qu'ils craignent la disparition pure et simple de certains dispositifs comme celui du «Plus de maîtres que de Classe. » Voir sur France 3 régions. Ils ont ainsi décidé de boycotter la réunion du Conseil départemental de l'éducation nationale en signe de protestation, avec un appel dans le même temps à un rassemblement de protestation qui a réuni 120 personnes. Lire dans Sud Ouest du 9 février.
Saône-et-Loire : des ouvertures et des fermetures #
Transfert d'école, fermetures de classes et quelques ouvertures. Voilà ce qui est au programme annoncé de la carte scolaire pour la rentrée 2018 dans le département de Saône-et-Loire, notamment dans la région du Creusot. Lire ici. Pas moins de sept écoles disparaissent dans le département Lire dans Sud Ouest du 17 février.
Lot : fermeture d'école dans le village de Gaston Mialaret #
Le 28 janvier c'est une très forte mobilisation qui a rassemblé 250 personnes, dont plusieurs élus locaux, venues de tout le secteur de Bretenoux, pour défendre l'école de Cahus, village natal de Gaston Mialaret, pionnier des sciences de l'éducation. Proposition surréaliste du Dasen du Lot qui s'est déplacé à Cahus : "qu'en lieu et place de l'école soit créé le musée Gaston Mialaret ! " Lire sur La Dépêche, sur Medialot. Ecouter sur Radio Totem.
Les parents d'élèves du regroupement d'école " st sulpice-Brengues-Marcilhac sur Célé" avec Guillaume Meurice
"On n'est pas des sardines" en Maine-et-Loire #
En dépit d’une dotation de 34 postes pour l’académie pour la rentrée prochaine, le département de Maine-et-Loire est soumis à cinq retraits d’emploi ! Le SNUipp-FSU 49 appelle d’ores et déjà à la mobilisation le 1er février, jour du CTSD
Chaises musicales dans les Ardennes #
Ce sont treize postes de PE que doit rendre le département des Ardennes à la rentrée prochaine. Et pourtant là aussi il faut mettre en place le dédoublement des classes de CP et CE1 en REP et REP+. C'est donc un véritable jeu de chaises musicales qui a été annoncé au CDEN jeudi 25 janvier pour réussir à tenir tous les bouts de la politique ministérielle. Les élus du SNUipp-FSU ont dénoncé une situation qui va conduire à l'augmentation des effectifs dans de nombreuses classes et à « la réduction à néant du dispositif plus de maitres que de classes ». Lire dans l'Union.
Indre-et-Loire : plus de fermetures que d'ouvertures #
Avec 39 postes supplémentaires à la rentrée 2018, l'Indre-et-Loire connaîtra pourtant un solde négatif d'ouvertures et de fermetures de classes. C'est la conséquence du fléchage de plus de la moitié des postes attribués au dédoublement des classes de CP et CE1 en REP, et REP+. Une situation qui touche particulièrement les zones rurales fragilisées et des RPI. Des écoles qui accueillent pourtant aussi « un public en difficulté économique et sociale », dénoncent les élus du SNUipp-FSU. Lire dans la Nouvelle République du 27 janvier, du 2 février, du 5 février du 7 février du 8 février et sur InfoTours.fr
Chambardement dans la Creuse #
18 ouvertures de postes pour 18 fermetures de classes, c'est la carte scolaire qui a été dévoilée vendredi 26 janvier aux élus du personnels de la Creuse. Des ouvertures particulières puisqu'il s'agit de postes d'appui pour les élèves en difficulté. Une proposition rejetée par les élus du SNUipp-FSU 23 qui comptent bien poursuivre les discussions dans les jours à venir. Lire sur France Bleu du 26 janvier et du 30 janvier.
Alerte sociale déposée en Meurthe-et-Moselle #
Face à une dotation en décalage avec les besoins de l'école, les élus du personnel SNUipp-FSU de la Meurthe-et-Moselle ont déposé une alerte sociale afin de marquer leur désaccord. Un préavis de grève a été déposé pour le 6 février, jour de CDEN, afin de permettre aux écoles qui le souhaitent de se mobiliser. 50 fermetures de classes sont prévues dans le département. Lire dans L'Est républicain le 26 janvier et le 30 janvier et le Républicain lorrain, L'Est Républicain du 5 février, du 14 février et du 15 février.
Colère des enseignants du Val-de-Marne #
Alors que 176 postes supplémentaires sont prévus pour la rentrée scolaire prochaine dans le département, les élus du personnel SNUipp-FSU alertent sur les conséquences du dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+ qui amèneront de fait à la fermeture de près de 180 classes, dont déjà 110 ferme. Aussi l'intersyndicale appelle à la grève les personnels le 9 février prochain, jour de comité technique départemental, où les élus ont déjà prévenu qu'ils ne siégeraient pas. Un rassemblement a également été organisé le jeudi 15 février devant la préfecture. Lire sur 94Citoyens.com , dans l e Parisien du 15 février, du 13 mars et sur France Bleu du 15 février.
Et au retour des vacances la mobilisation se poursuit dans le département avec une "nuit des écoles" organisée jeudi 15 mars contre les fermetures de classe. Lire dans le Parisien du 12 mars.
Dans les Ardennes, deux écoles sur la sellette #
Avec 13 postes en moins pour la rentrée prochaine, ce sont deux écoles qui sont menacées de fermeture ce qui a amené les élus de la FSU dont ceux du SNUipp à voter contre ce projet au CTSD qui s'est tenu mardi 23 janvier. Lire dans L'Union.
Dans la Sarthe, inquiétude pour les campagnes #
"Pas de village sans école". C'est pourtant ce que redoutent le président de l'association des maires ruraux de la Sarthe et le SNUipp-FSU alors qu'aucune création de poste n'est prévue dans le département. Les acteurs locaux craignent que la mise en place du nouveau dispositif des CP à 12 en REP se fasse au détriment des campagnes. Les représentants du SNUipp-FSU annoncent que le directeur académique prévoit 52 fermetures de classes contre 40 ouvertures, consacrées pour la plupart au dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+. 42 fermetures concerneraient les écoles rurales. Lire et écouter sur France Bleu Maine et lire sur Le Maine Libre,La Voix du Nord du 10 février, actu.fr du 12 février, et Le Maine Libre du 13 février.
Les maires ruraux tirent la sonnette d'alarme #
L'association des maires ruraux de France (AMRF) par un communiqué du 23 janvier n'accepte pas "que les choix politiques et leur application, bienvenue, du dédoublement des classes pour diminuer le nombre d’enfants scolarisés par classe dans les zones prioritaires, se fassent au détriment des enfants des territoires ruraux". "Il n’est pas acceptable de déshabiller Loïc pour habiller Stéphanie", ajoute-t-il. Lire dans Le Café pédagogique et le communiqué de l'AMRF.
Eure-et-Loir : grève annoncée le 26 janvier #
Une alerte sociale déposée, un comité technique départemental qui a recueilli un vote unanime en contre des organisations syndicales et un appel à la grève et au rassemblement le vendredi 26 janvier. Ce sont les actions portées par le SNUipp et la FSU au sein de l'intersyndicale pour dénoncer l'insuffisance de la dotation en postes pour faire face aux besoins des écoles. 53 classes menacées qui ont conduit par exemple les parents d'élèves et les enseignants de l'école de Maillebois à passer une nuit à l'école. Une semaine d'action dont s'est fait L'écho républicain, le Café pédagogique, Radio intensité . La manifestation du 26 janvier a été notamment couverte par L'Écho républicain.
Dijon : mobilisation des élus, des parents et des enseignants #
Le rassemblement organisé le mardi 23 janvier devant le rectorat est venu dénoncer les fermetures de postes annoncées pour la rentrée 2018. Avec seulement 7 postes supplémentaires attribués au département cela ne suffira pas en effet à compenser le dédoublement des postes des CP en REP, et CE1 en REP+, estime le SNUipp-FSU Côte d'Or. Lire sur Le Bien public. L'intersyndicale appelle à un rassemblement pique nique devant la maison de l'université jeudi 1er février à midi. Lire dans infos-dijon.com du 31 janvier et du 2 février.
Pyrénées-Orientales : les enseignants entre colère et inquiétude #
Alerte sociale lancée le 19 janvier par le SNUipp-FSU 66 en raison d'une dotation largement insuffisante pour le département. Seulement 36 postes alors qu'il en faudrait déjà 76 pour compenser les dédoublements opérés en juin et 300 pour étendre le dispositif à la prochaine rentrée. Les syndicats ont voté unanimement contre cette dotation lors du CTA qui s'est tenu le 22 janvier. à lire en ligne sur la Marseillaise.fr
Loir-et-Cher : un projet douloureux
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Avec huit postes en moins à la rentrée prochaine, Le SNUipp-FSU du Loir et Cher s'inquiète pour les classes maternelles en milieu rural et la disparition envisagée de la quasi totalité des "Plus de maîtres que de classes". Le projet de carte scolaire dévoilé fait état de 34 suppressions pour 11 créations et la fermeture projetée de 28 classes pour deux ouvertures. Un projet rejeté en bloc par les représentants du personnel qui appellent à une journée d'action avec grève et rassemblement le jeudi 8 février jour de comité technique départemental. Lire dans la Nouvelle République du 23 janvier, du 3 février et du 13 février.
Hautes-Pyrénées : le bonheur est aussi dans le pré #
Le comité technique académique du jeudi 18 janvier à Toulouse a été boycotté par le SNUipp-FSU, le SGEN et FO pour s'opposer à la ridicule dotation de 89 postes pour l'ensemble de l'académie. Une dotation qui conduirait à 11 fermetures dans le département pyrénéen selon le premier document de travail fournit aux élus du personnel. Des annonces qui ont donné lieu à une belle mobilisation des élus et des enseignants devant l'Inspection académique mercredi 17 janvier. Après le Comité technique Académique du 24 janvier la confirmation est pourtant tombé, c'est bien 11 postes qui seront rendus par le département. Une mobilisation dont s'est fait l'écho La Dépêche dans son édition du 18 janvier ou encore dans celle du 22 janvier, du 24 janvier, du 21 février. Lire aussi La Nouvelle République du 18 janvier.
Vent de colère en Corrèze #
Ce sont près de 9 postes qui pourraient être perdus par le département de la Corrèze à la rentrée prochaine. Des mesures qui seront officiellement annoncées le 1er février. Mobilisation des écoles et des parents d'élèves relayée par la presse. France Info, Nouvelle-Aquitaine, France Bleu, La Montagne, RadioTotem. A Chanteix où une classe sur deux est menacée de fermeture, les villageois ont occupé l'école mercredi dernier : lire dans La Montagne.
Le SNUipp-FSU de la Vienne monte au créneau #
Avec une dotation de 0 poste pour l'académie, il sera bien difficile de répondre aux recommandations officielles d'augmentation du volume des remplaçants et du dédoublement des CP et CE1 en REP et REP+. C'est notamment la prévision de 35,5 suppressions postes sur les 98 "Plus de maîtres" qui fait réagir le SNUipp-FSU. Lire dans La Nouvelle République du 18 janvier et du 8 février.
Dans l'Aude : 19 fermetures de classes confirmées #
Les syndicats de l'Aude craignent le pire pour leur département. Avec seulement 121 postes à répartir sur l'ensemble de l'académie de Montpellier, Le SNUipp-FSU de L'Aude a déposé une alerte sociale afin de permettre aux enseignants qui le souhaitent de défendre leur poste. Dans le Midi Libre et l'Indépendant et La Dépêche. Cette situation académique a conduit la FSU à tirer la sonnette d'alarme lors d'une conférence de presse : lire sur France bleu.fr. Mercredi 7 février, la carte scolaire a été dévoilée et les syndicats ont été surpris par le nombre important de fermeture. Les représentants ont voté contre unanimement obligeant le directeur académique à revoir sa copie pour le 15 février prochain. Lire dans La Dépêche du 8 février et L'indépendant du 16 mars
Dans la Loire, pas assez de postes pour faire face #
Avec 15 postes de plus à la rentrée prochaine, le département de la Loire ne pourra faire face aux dédoublements promis par la campagne Macron. Avec 17 ouvertures et 36 fermetures à la rentrée prochaine, les parents d'élèves sont particulièrement mobilisés. «On assiste à un transfert des enseignants des zones rurales vers l'éducation Prioritaire », constate le SNUipp-FSU 42, « une nouvelle façon de déshabiller Pierre pour habiller Paul ». Lire, écouter, voir sur 42info.fr, France Bleu, TL7, et le journal de 7h du 1er février sur Radio scoop.
Lot-et-Garonne : 3 postes seulement #
La réaction de la section départementale du SNUipp-FSU ne s'est pas faite attendre suite à l'annonce de trois postes pour couvrir les besoins de la carte scolaire. Dédoublement en REP, travail en direction des élèves en situation de handicap, autant de priorités qui vont conduire à des fermetures pour pouvoir y faire face. Un rassemblement de protestation est organisé par l'intersyndicale au moment où se tient le comité technique départemental mercredi 31 janvier à 14H. Dans Sud Ouest , sur La Dépêche.fr du 31 janvier et encore dans Sud-Ouest du 1er févrieret dans La Dépêche du 2 février.
L'Ariège va perdre des postes #
Avec sept postes de moins à la rentrée prochaine, le SNUipp-FSU et la plupart des organisations syndicales ont boycotté le Comité technique académique du 18 janvier qui n'a pu se dérouler, faute de quorum. Dans La Dépêche .
Dans le 93, la mobilisation a payé #
En grève le 14 décembre dernier, les enseignants de Seine-Saint-Denis s'étaient retrouvés à plus de 600 pour manifester dans les rues parisiennes. Le Comité technique ministériel qui s'est tenu le 20 décembre avait alors voté l'attribution de 682 postes supplémentaires pour l'académie de Créteil. La presse a largement relayé cette action et le travail des élus et militants du SNUipp-FSU. Lire dans Le Monde du 14/12/17 ou écouter sur France Inter.