L'action sociale interministérielle en danger
Mis à jour le 05.12.17
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Logement, restauration collective, garde d’enfants ou encore accès à la culture et aux loisirs : les différents dispositifs de l’action sociale interministérielle sont aujourd’hui mis en difficulté. Les organisations syndicales tirent la sonnette d’alarme.
Proposés à l’ensemble des agents de la Fonction publique sous conditions de ressources, les différents dispositifs de l’action sociale interministérielle déploient de nombreuses prestations sur différents aspects de la vie quotidienne tels que le logement, la restauration collective, les crèches, la culture ou les vacances. Des dispositifs gérés au sein du comité interministériel d'action sociale (CIAS) et de ses déclinaisons locales, les sections régionales interministérielles d’action sociale (SRIAS). Des instances au sein desquelles les organisations syndicales représentent les agents de l’État.
Les syndicats mobilisés
Or, toutes ces dernières années, les budgets alloués à cette action sociale ont été lourdement amputés - moins 6,5 millions d’euros rien que sur l'exercice 2017 - et les lourdeurs administratives, aggravées par des réformes successives, ont progressivement mis à mal son fonctionnement. Dans un quatre pages unitaire, les organisations syndicales alertent les agents de l’État sur cette situation et font des propositions.