Permutations : mise au point
Mis à jour le 12.03.18
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Une erreur du ministère est venue invalider la première publication des résultats de mutations nationales. Si très peu de participants sont concernés, ce dysfonctionnement vient néanmoins rappeler le rôle essentiel des élus du personnel et l'importance des valeurs défendues par le SNUipp-FSU : l'équité et la transparence
À l'occasion de la publication des résultats, le ministère a choisi de se passer de l’expertise des organisations syndicales et les a directement envoyés aux candidats. Il a cependant commis une erreur concernant les modalités de prise en compte de la bonification CIMM (centre des intérêts matériels et moraux) par l'algorithme des permutations. Les résultats diffusés ne sont donc pas ceux correspondant aux décisions d'attribution des bonifications prises dans le cadre des CAPD. Lorsque l'on connait l'importance pour chacune et chacun d'une possibilité de changer de département ou non, cette publication erronée est déplorable. Pour remédier à cela, le ministère opère donc les corrections nécessaires.
équité et transparence
Le SNUipp-FSU, premier syndicat des enseignants, est attaché à l'équité et la transparence. Chacun doit être rétabli dans ses droits en vertu des règles existantes et connues de tous les participants. En outre ne pas rectifier ces erreurs conduirait à des recours qui pourraient remettre en question l’ensemble des résultats.
Selon nos informations, une douzaine d'enseignants n'obtiendront pas la mutation indûment annoncée et quelques dizaines verraient une amélioration du résultat de leur demande. Non seulement le ministère a diffusé des résultats erronés mais il a été imprécis dans sa communication, générant de légitimes inquiétudes chez l'ensemble des participantes et des participants.
Le droit à mutation ignoré
Plus généralement, le SNUipp-FSU dénonce le fait qu'un grand nombre de candidats, plus de 13 000 dont 2 500 en rapprochement de conjoint, n’obtiennent pas leur mutation. Il demande au ministère de donner des consignes aux Dasen pour permettre à un maximum de ces enseignants d’obtenir une mutation lors de la seconde phase, les ineat-exeat. Le droit à mutation doit être garanti et rendu effectif pour toutes les enseignantes et tous les enseignants.