Urgences pour les salaires
Mis à jour le 17.01.22
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Le déclassement salarial des enseignant·es se poursuit et nombre d' AESH pointent sous le seuil de pauvreté. Revalorisation et amélioration des carrières relèvent de choix politiques et nécessitent d'agir. Dans ce sens la grève interprofessionnelle du 27 janvier a pour objet d'imposer une véritable réévaluation des salaires.
Revaloriser face à l’inflation et au gel du point
Le salaire actuel des personnels du premier degré, enseignant·es, AESH et psychologues de l’Éducation nationale, ne contribue pas à une reconnaissance de leur métier.
Les quelques mesures prises dans le cadre du Grenelle de l’éducation sont très parcellaires, largement insuffisantes et inquiétantes : indemnités ciblées plutôt qu’augmentation générale et individualisation avec l’octroi d’une part variable différente selon les personnels pour l’attribution de la prime REP+. Alors que l’inflation a été particulièrement importante en 2021, ces mesures ne permettront même pas de combler les pertes de pouvoir d’achat liées au quasi gel de la valeur du point d’indice depuis 2010. De plus ces mesures ne correspondent pas à ce que souhaitent les personnels : une revalorisation substantielle des salaires pour toutes et tous par des augmentations indiciaires qui entrent également dans le calcul des pensions de retraites.
Ce déclassement salarial contribue à une désaffection pour les métiers de l’enseignement, aggravée au fil des années par la dégradation des conditions de travail.
Le SNUipp-FSU continue d’alerter et revendique le dégel du point d’indice ainsi que la refonte des grilles indiciaires pour l’amélioration des salaires de tous les personnels des écoles. Le syndicat appelle à participer à la grève interprofessionnelle du 27 janvier pour les salaires.