Trois classes par semaine

Mis à jour le 27.06.24

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Camille est titulaire remplaçante de secteur, une expérience riche et positive

Camille Issanchou est titulaire remplaçante de secteur autour de la commune d’Offemont (Territoire de Belfort).

" Quand j’ai eu le concours, je ne voulais pas de poste fixe mais je n’avais pas très envie non plus de vivre l’incertitude quotidienne du remplacement", commence Camille Issanchou, T2 et titulaire remplaçante de secteur (TRS) autour d’Offemont (commune du Grand Belfort) où se situe son école de rattachement. « Cette fonction est un vrai choix qui me permet d’exercer dans plusieurs écoles et dans des niveaux différents mais avec toujours les mêmes élèves ». La proximité des écoles où elle exerce est aussi un avantage du poste même si les regroupements peuvent changer d’une année sur l’autre.

 
Ces postes particuliers ont permis de « fidéliser » des remplaçant·es. Les PE sont affectés à titre définitif sur une zone géographique (souvent une circonscription), rattachés à une école, et ensuite positionnés, à titre provisoire pour l’année, sur des postes fractionnés libérés par des décharges de direction ou des compléments de temps partiels.

CAPACITÉ À S’ADAPTER

 " Le mardi à Valdoie et le vendredi à Offemont, j’assure la décharge de deux directions à 33%. Dans une classe de PS/MS le mardi et en CP le vendredi. Le jeudi, je complète le poste d’une collègue de CE2 qui travaille à temps partiel également à Offemont. Le lundi est un peu plus compliqué car j’assure en CP/CE1/CE2 la décharge d’une directrice d’une école de trois classes à Éloie, un lundi sur trois seulement. Le lundi, il y a donc un roulement sur trois semaines avec les deux directions à 33% ", sourit-elle. 

Une organisation du lundi un peu complexe qui l’oblige à fonctionner par demi-journées car les écoles n’ont pas les mêmes horaires ! « Je fais un planning par période et les préparations par niveau changent tous les jours, ce qui est à la fois complexe mais aussi très formateur. Quand on est débutante, c’est bien de pouvoir s’appuyer sur les collègues et échanger sur la classe et les pratiques pédagogiques. Le grand avantage aussi est que l’on a les mêmes élèves tout au long de l’année », poursuit Camille. Et cela sans avoir la gestion« administrative » et quotidienne des classes.

 
Si aborder, ainsi, en début de carrière, tous les niveaux de classe demande une capacité à s’adapter et un investissement important pour jongler entre les différents programmes, c’est aussi une richesse qui permet une diversité dans les apprentissages. « En maternelle, je mène mes propres projets en accord avec la collègue. En CP, si en lecture/écriture, je poursuis ce que le directeur a mis en place, pour le reste, nous travaillons en confiance. Le programme de CE2 rend plus facile une certaine autonomie de fonctionnement sur une journée », détaille l’enseignante. Sa formation scientifique apporte une expertise qu’elle met à profit dans plusieurs de ses classes. « Sans être passée par le master MEEF*, je n’avais jamais été en maternelle… L’an dernier, j’avais un mi-temps en maternelle dans mon regroupement et j’ai adoré », s’exclame-t-elle. Des postes complexes et formateurs qui peuvent aussi amener à de belles découvertes de la richesse du métier.

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