(Ré)concilier concepts quotidiens et savoirs scolaires

Mis à jour le 18.02.18

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Les mathématiques, c’est aussi une affaire de langage. Autant qu’en littérature, il s’agit de donner du sens, d’interpréter.

La manière dont un élève comprend l’énoncé d’un problème va influencer sa résolution. Les chercheurs le savent, en particulier dans les laboratoires en psychologie du développement et de l’éducation. Pour améliorer l’enseignement, il faut agir sur la langue, le choix des mots et des situations, les formulations. L’enseignant doit accompagner les élèves dans la mobilisation des outils langagiers qui permettent de réinterpréter une situation.

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Emmanuel Sander est professeur ordinaire à l’université de Genève dans le domaine « Intervention en situation scolaire : apprentissage et développement ». Ses travaux portent sur les processus de construction et de transmission de connaissances et ont montré que la psychologie des apprentissages scolaires avait grandement à gagner en intégrant les interprétations initiales d’un élève.  Il est co-auteur, avec Jacques Lautrey, Sylviane Rémi-Giraud et Andrée Tiberghien de l’ouvrage « Les connaissances naïves » (Armand Colin, 2008) et, avec Douglas Hofstadter, de « L’analogie, cœur de la pensée » (Odile Jacob, 2013).

L'interview complète dans Fenêtres sur cours

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