L'éducation prioritaire
| 23.05.16

A la rentrée 2022, plus de 1,1 million d’enfants sont scolarisés dans les 6 615 écoles de l’éducation prioritaire. Quarante ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe en REP+. Des mesures qui allaient dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur n'ont pas pu atteindre leurs objectifs. Leur détricotage depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de classes dédoublées encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, a pu décourager les équipes, d'autant qu'il s'est accompagné d'une politique éducative très injonctive.

AESH
| 23.05.16

Les AESH accompagnent les élèves en situation de handicap dans les écoles et établissements depuis 2014. La volonté de professionnaliser la mission n'a pas mis fin aux recrutements sous contrat, au travail à temps incomplet, à des rémunérations au minimum de la Fonction publique, à une formation quasi-inexistante et à une dégradation des conditions de travail qu'a amplifié la création des PIAL. La FSU-SNUipp revendique la création d'un véritable métier, sous statut de la Fonction publique, qui doit s'accompagner d'une hausse de de salaire conséquente, de la garantie d’un emploi à temps complet,, d'une meilleure reconnaissance professionnelle et d'une amélioration des conditions de travail.

Alerte Ecole !
| Mobilisations | 30.11.23

Face aux conditions de travail très dégradées, la FSU-SNUipp dépose 102 alertes sociales dans les départements