Plus de 2 millions et demi d’enfants de 2 à 6 ans sont scolarisés dans cette « école première ». Spécificité française, l’école maternelle joue un rôle essentiel pour la réussite des élèves, notamment les plus fragiles. Elle constitue une étape cruciale dans le développement de l'enfant au moment où les apprentissages langagiers et sociaux, la structuration de l'espace et du temps, une motricité de plus en plus fine, et la découverte des autres et du monde se développent.
Le gouvernement doit retirer sa réforme. Face au déni démocratique, la mobilisation est impérative et doit s’intensifier
Les personnels titulaires remplaçants (TR) peuvent être mobilisés dès la première journée d’absence d’un·e enseignant·e pour le ou la remplacer. Les TR sont rattachés administrativement à une école et affectés soit dans une brigade départementale de remplacement (BD), soit sur une zone d’intervention localisée (ZIL). Ces personnels sont aux alentours de 25 000 aujourd’hui, un nombre encore bien insuffisant pour faire face aux besoins de remplacements.
Parce qu’enseigner est un métier qui s’apprend, la formation doit constituer un axe central et solide tout au long de la carrière des enseignants pour leur offrir la garantie partout d’une formation initiale et continue de qualité, quel que soit le niveau exercé. Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir…
Itv de Rachel Silvera, économiste et spécialiste des questions d'égalité professionnelle
Le système éducatif public est le fruit d’une longue histoire qui a institué une instruction laïque, gratuite et obligatoire, organisée en écoles maternelle, élémentaire et collège avec des cycles et des programmes, revus en 2015-2016.
En grève et mobilisé·es le 8 mars pour les retraites et les droits des femmes
Plus de 1,1 million d’enfants de 2 à 11 ans sont scolarisés dans les 6850 écoles de l’éducation prioritaire. Trente-cinq ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe. Des mesures qui vont dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur risquent de ne pas atteindre leur objectif. Leur détricotage annoncé depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de CP dédoublés à 12 élèves encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, inquiète les équipes.
L'intersyndicale appelle à faire grève et à se mobiliser les 7/8 mars et à décider des suites, y compris la poursuite de la grève.
Après leur cursus élémentaire, les jeunes de 11 à 15 ans sont scolarisés dans les collèges publics. Dans ces établissements, aux classes de la 6e à la 3e s’ajoutent un certain nombre de dispositifs destinés aux élèves à besoins spécifiques ainsi que , parfois, des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Depuis 2016, de nouveaux programmes sont en vigueur. La mise en place de cycles dont un cycle 3 à cheval sur le collège et l’élémentaire instaurent des instances de concertation entre les personnels des deux champs.
Après la création du corps de professeur des écoles et les réformes successives de 2003, 2010 et 2014, il est devenu difficile de se repérer dans les mécanismes de calcul d'une pension devenus très complexes. Quelques éléments pour y voir plus clair et préparer une période de la vie où s'ouvre un éventail de possibles après une carrière professionnelle bien remplie.
Le Ministère se veut rassurant sans pourtant créer les postes nécessaires.
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Être payé·es pour ce que l’on fait !
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