Plus de 1,1 million d’enfants de 2 à 11 ans sont scolarisés dans les 6850 écoles de l’éducation prioritaire. Trente-cinq ans après sa création, la politique d’éducation prioritaire a toujours pour objectif de corriger l’impact des inégalités sociales et économiques sur la réussite scolaire par un renforcement de l’action pédagogique et éducative dans les écoles et établissements des territoires qui rencontrent les plus grandes difficultés sociales. En 2014, de nouveaux principes, une nouvelle cartographie et des mesures spécifiques sont mises en place : scolarisation des moins de trois ans, plus de maitres que de classes, allègement du service d’enseignement pour dégager du temps de travail en équipe. Des mesures qui vont dans le bon sens mais qui sans moyens à la hauteur risquent de ne pas atteindre leur objectif. Leur détricotage annoncé depuis l'élection d'Emmanuel Macron, avec notamment la création de CP dédoublés à 12 élèves encadrés par des enseignant·es pris sur le dispositif PDMQC, inquiète les équipes.
En octobre 2022, environ 220 professeurs d’enseignement général de collège (PEGC) étaient encore en activité. Ce « corps » du second degré a un statut particulier hérité de l’histoire de l’école. Il est en « extinction » comme le dit la loi, c’est-à-dire voué à disparaître au fil des départs en retraite, mais ses personnels, actifs comme retraités, ont encore des droits à faire valoir. Le secteur collège de la FSU-SNUipp défend les conditions de travail des personnels actifs et les conditions de vie des PEGC retraités.
Les enseignants spécialisés du premier degré exercent auprès d'élèves présentant des besoins éducatifs particuliers liés à une situation de handicap, une maladie ou des difficultés scolaires graves et durables, « en recherchant pour chacun d'eux les conditions optimales d'accès aux apprentissages scolaires et sociaux. »
La FSU-SNUipp, syndicat national unitaire des instituteurs, professeurs des écoles et PEGC est né en 1992. Rassembleur, sa manière de parler tout à la fois du métier, des élèves et des personnels lui ont permis dès 1996 de devenir le premier syndicat des enseignants des écoles. Fort de la confiance accordée par la profession, de ses plus de 53 000 adhérentes et adhérents, de ses milliers de militantes et militants enseignant partout en France, il porte un projet novateur pour l’École, ses élèves et ses personnels.
Après leur cursus élémentaire, les jeunes de 11 à 15 ans sont scolarisés dans les collèges publics. Dans ces établissements, aux classes de la 6e à la 3e s’ajoutent un certain nombre de dispositifs destinés aux élèves à besoins spécifiques ainsi que , parfois, des sections d'enseignement général et professionnel adapté (SEGPA). Depuis 2016, de nouveaux programmes sont en vigueur. La mise en place de cycles dont un cycle 3 à cheval sur le collège et l’élémentaire instaurent des instances de concertation entre les personnels des deux champs.
Reportage à Nantes où l'équipe s'appuie sur le collectif pour concevoir l'EAS
Appel intersyndical à une journée morte le 7 mars prochain contre la réforme des retraites
Le système éducatif public est le fruit d’une longue histoire qui a institué une instruction laïque, gratuite et obligatoire, organisée en écoles maternelle, élémentaire et collège avec des cycles et des programmes, revus en 2015-2016.
Gratuite et obligatoire de 3 à 16 ans, l'école publique se doit d'accueillir dans de bonnes conditions tous les élèves dans leur diversité et de leur fournir un cadre sécurisant, protecteur et propice aux apprentissages. L'essentiel sur les règles et les dispositifs qui y concourent.
Les psychologues de l'Éducation nationale sont au sein des écoles un maillon indispensable du suivi et de l'accompagnement des élèves en difficulté et/ou en situation de handicap. Intervenant à la demande des enseignants ou des familles, ils permettent au sein de l'école publique à de nombreux enfants et familles d'accéder à une aide psychologique. Ils sont partie prenante des réseaux d'aides spécialisées aux élèves en difficulté (RASED). Ils apportent leurs regards dans l'analyse de la situation particulière d'un enfant et recherchent des solutions adaptées au sein de l'école ou à l'extérieur.
Quelle prise en charge de la difficulté scolaire dans notre système éducatif ?
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